Rare Premier Numéro Centenaire Omega

Tout premier numéro 30.10 Le modèle JUB Centenary 2500 est rare car seulement 4000 pièces ont été produites. Facteur d'attrition naturelle par la perte, l'usure, la mise au rebut pour la valeur d'or et l'ingestion occasionnelle par les animaux et vous avez une équation d'offre et de demande qui a vu la valeur des montres JUB Centenary augmenter considérablement au cours de la dernière décennie.

Pour ceux qui ne connaissent pas le centenaire "JUB" par opposition aux modèles calibre 333 Centenary, la différence clé est le calibre Jubilee 30.10 RA PC JUB, un mouvement de pare-chocs à ressort dénommé aussi calibre 331. Le calibre JUB était l'offre originale pour célébrer le centenaire d'Omega en 1948. La montre s'est avérée si populaire qu'Omega a continué à produire le Centenaire propulsé par la version du régulateur RG jusqu'à la sortie des premières Constellations en 1952. (Pour une revue complète du Centenaire, cliquez ici )

Cependant, un JUB du Centenaire 30.10, entièrement français, mérite une description qui va au-delà de ce qui est «hors du commun» et exige que nous nous aventurions dans un territoire de mots «R». Le mot «rare» en ce qui concerne les montres est jeté avec une telle intempérance que même les éjaculations verbales de Donald Trump apparaissent comme des modèles de rectitude sémantique en comparaison. C'est pourquoi les collectionneurs chevronnés, ou même les collectionneurs légèrement assaisonnés, deviennent immédiatement sceptiques quand le mot «rare» saute des lèvres ou du clavier de quelqu'un. Mais "rare" est la seule description possible lorsqu'elle est appliquée à cette version française.

Des milliers de calibre 333 Centenary ont été produits, mais, comme mentionné, seulement quatre mille de la version Jubilee ont quitté l'usine Omega en 1948. Plus d'un tiers ont été exportés vers les USA, alors qu'en Europe déchirée par la guerre - où les économies avaient été dévasté par l'assaut nazi et l'invasion subséquente alliée - l'argent pour les produits de luxe n'était pas abondant. Les grands marchés horlogers tels que l'Italie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France avaient considérablement diminué. Ces marchés ne se sont pas complètement effondrés, à cause de la volonté des forces d'occupation de répartir leurs revenus discrétionnaires ainsi qu'une grande partie de leur matériel génétique.

L'affaire a été fabriquée en France en raison des restrictions de l'or de l'après-guerre et, compte tenu de l'état de l'économie française en 1948, je doute que plus de 100 pièces de ce modèle aient été produites. Ce n'est que le troisième exemple que j'ai vu en trente ans de collecte. Omega, France a livré ce modèle à Hermes à Paris qui pourrait bien avoir été le seul distributeur du modèle en France. Le cachet de la maison de luxe apparaît sur le fond externe.    

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